Olangar-Clément Bouhélier

 

Je n’avais pas encore lu d’ouvrages de Clément Bouhélier auparavant mais grâce aux excellentes vénérables de Book en Stock c’est maintenant chose faite.  En effet, au mois d’Octobre, il y aura un mois spécial Clément Bouhélier sur Book en Stock et j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour le prochain roman de l’auteur en 2 tomes et dans le registre de la fantasy. Je remercie d’ailleurs les éditions Critic ainsi que Phooka et Dup pour ce roman.

En entamant ce premier tome d’Olangar, je me suis dit qu’il y avait longtemps que je n’avais pas lu de romans avec des orcs, des humains, des nains et des elfes. Il y en avait beaucoup à une certaine période dans la fantasy puis cela s’est raréfié. Olangar est la capitale du royaume qui a été frappé par une terrible guerre contre les orcs. La guerre a été très dure et s’est terminée il y a 17 ans grâce à l’union des peuples entre eux. Néanmoins, elle a laissé une empreinte indélébile sur le monde et surtout sur ceux qui étaient en première ligne, comme Torgend Aersellson, un elfe banni par les siens. Il va être amené à aider Evyna d’Enguerrand, fille d’un ancien ami à lui dans sa quête pour découvrir la vérité sur la mort de son frère. Ce point de départ va les amener vers des chemins insoupçonnés et mettre à jour un terrible complot.

L’univers d’Olangar est un mélange fort réussi de plusieurs ingrédients. Tout d’abord de la fantasy, avec les divers peuples en présence. Mais, le monde ne ressemble pas à de la fantasy « traditionnelle », il a été marqué par l’industrialisation. Les chemins de fer relient les villes entre elles, les gens travaillent dans des usines, on retrouve ainsi un univers à mi chemin entre la fantasy et notre monde en reflet. Car il y a un parfum de révolution dans Olangar, de luttes des classes, de luttes pour obtenir plus d’égalité. Le monde n’est pas calme, ni serein, il est âpre et difficile. Ce premier tome permet de se familiariser avec cet environnement mais il nous réserve certainement encore des secrets.

Le récit est très rythmé, l’action est très présente. Le prologue qui revient sur la bataille d’Oqananga nous met très vite dans l’ambiance. Le roman est très immersif, à la fois grâce à la richesse de son univers et par le style très fluide et imagé de l’auteur. Clément Bouhélier prend le temps de présenter le monde, les lieux et les personnages. J’ai beaucoup aimé le fait que même pour un personnage très peu présent, il prenne le temps de donner de petites anecdotes sur lui, de le présenter avec des petits détails. Autre réussite du roman, les personnages qui sont nombreux et variés, forts et charismatiques. Surtout, ils ne correspondent pas à ce que l’on pourrait penser habituellement des nains ou elfes. Chacun a sa personnalité, ses travers, ses points faibles.

Ce premier tome d’Olangar présente un univers riche et varié, des personnages très intéressants, un récit dynamique et engagé. Des zones d’ombre demeurent et la suite promet de nous amener encore plus loin dans cette aventure à grande échelle. Un premier tome très réussi et plein de surprises, qui donne envie de se plonger dans les autres romans de l’auteur.

Autres avis: Dup, La dryade intersidérale , Fantasy à la carte

olangar3Auteur: Clément Bouhélier

Éditeur : Critic
Parution: 23/08/2018

 

Dix-sept ans ont passé depuis la bataille d’Oqananga, où la coalition entre les Elfes et les Hommes a repoussé les Orcs par-delà les frontières.À l’approche des élections, Olangar est une capitale sous tension, véritable poudrière où seule manque l’étincelle. Tandis que les trois candidats noircissent les journaux de leurs promesses, les accidents se multiplient sur les chantiers navals ; les salaires se font attendre et la Confrérie des Nains menace d’engager un mouvement de grève d’une ampleur jamais vue. À leur tête, Baldek Istömin ira jusqu’au bout.Au même moment, Evyna d’Enguerrand, fille d’un ancien seigneur de guerre, débarque en ville pour chercher la vérité sur la mort de son frère, soldat assassiné au Grand Mur dans d’étranges circonstances. Pour l’aider, elle fait sortir de prison Torgend Aersellson, un Elfe banni par les siens et vieil ami de son père. Ensemble, ils se lancent dans une enquête acharnée, qui les mènera des bas-fonds de la cité jusqu’aux couloirs de la Chancellerie et ses arcanes politiques.

 

 

 

 

22 commentaires

  1. La question rituelle : cliffhanger à la fin ou non ? ^^
    J’ai un à priori négatif à cause de la couverture (même si je suis incapable de savoir ce que je lui reproche ^^’) mais le mélange classique/industrialisation me donne tout de même un peu envie. ^^

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    • Non pas de cliffhanguer, mais « l’enquête » est en suspend et on a très envie de connaitre la suite. Je ne sais pas ce que tu reproches à cette couverture mais ça serait dommage de passer à côté pour ça 🙂

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  2. C’est vrai qu’à part dans Tolkien des Orcs je n’en ai lu nulle part pour ma part, des nains et des elfes par contre j’en ai dans les oreilles avec La guerre de la faille en ce moment, c’est bien sympa ; je vais peut-être me noter celui-là ^^

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