Gremlins 1 & 2

 

 

 

 

Un article un peu spécial aujourd’hui dans le cadre d’un challenge dont j’aime beaucoup l’idée et qui convient bien à cette période de fêtes de fin d’année. Il s’agit du Challenge hivernal: madeleine de Proust organisé par Lune du blog Un papillon dans la lune. Il s’agit de lire, relire, voir, revoir, jouer, rejouer pendant la période du 10 décembre 2018 au 31 janvier 2019 ce qu’on veut et qui nous rappelle soit notre enfance soit d’excellents souvenirs plus tardifs. Pour ma première chronique dans ce challenge, j’ai choisi 2 films qui me rappelle ma jeunesse : les 2 films de la série Gremlins. Les deux ont été réalisés par Joe Dante, le premier en 1984, le second en 1990.

Je ne me rappelle plus trop quand j’ai vu le tout premier Gremlins mais il fait partie des films que j’avais adoré et que j’ai vu de très nombreuses fois comme Les Goonies (1985) et Retour vers le futur (1985). D’ailleurs, j’ai l’impression qu’il n’y a plus de films de ce genre actuellement, ou alors j’ai vieilli et je les vois avec l’œil de la nostalgie. Mais les films des années 80 parlaient vraiment à toute une génération et nous ont marqués au point de les revoir avec un plaisir intact 30 ans après.

J’ai regardé Gremlins et Gremlins 2 avec mes enfants, qui les ont adorés à leur tour et ont beaucoup rigolé. Le film n’a pas vraiment vieilli malgré des effets spéciaux qui datent un peu. Petite anecdote rigolote, le lieu de tournage du centre ville de Kingston Falls, la ville où se déroule le film, est le même que celui du centre ville de Hill Valley, la ville où se déroule Retour vers le Futur, sorti en 1985. Autre petite anecdote, Steven Spielberg, producteur du film fait une petite apparition lors du salon des inventeurs. Il y a d’ailleurs des références à E.T. dans le film à deux reprises: la fameuse phrase «téléphone maison » dite par un gremlin après avoir débranché la ligne téléphonique et une figurine de E.T. dans le magasin de jouet à la fin du film.

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Gremlins se situe à la période de Noël et Randall Peltzer, un inventeur, offre à son fils une petite créature à fourrure appelée mogwaï, ce qui signifie en « mauvais esprit » en chinois. La petite créature, fort sympathique est appelée Gizmo et il y a 3 règles très importantes à respecter avec Gizmo: ne pas exposer l’animal à la lumière — et plus spécialement à celle du soleil qui le tuerait, ne pas le mouiller, et surtout ne jamais lui donner à manger après minuit. Bien entendu, ces règles ne seront pas respectées et les catastrophes vont s’enchaîner.

Le film privilégie l’humour au gore et surtout l’humour noir. Certains passages sont franchement très drôles, comme celui avec Madame Deagle et les petits chanteurs de Noël. Le film aurait certainement été moins réussi s’il avait tourné au gore. Certaines scènes peuvent effrayer les plus jeunes, notamment les transformations en cocon des mogwaï qui fait assez penser aux œufs d’Aliens. La réalisation de Joe Dante est efficace et on ne s’ennuie pas une seconde. Le film est également bourré de clins d’œil et a une ambiance assez marquée années 80, ce qui renforce l’aspect nostalgie et madeleine de Proust pour tous ceux qui ont grandi à cette époque.

En le revisionnant, j’ai fait attention à une réplique de la fin de M. Wing qui semble assez avant-gardiste pour l’époque : »L’humanité n’est pas prête pour les mogwaïs, et elle les traite comme elle a traité les autres bienfaits de la nature. » Cela est malheureusement toujours d’actualité.

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La suite a été tourné en 1990 et reprend les 2 mêmes acteurs principaux : Zach Galligan et Phoebe Cates dans les mêmes rôles. Cette suite se veut encore plus délirante, parodique que le premier. Billy et Kate ont déménagé à New York et travaillent tous les 2 dans l’immeuble dernier cri de Daniel Clamp. Suite à la mort de M. Wing, Gizmo va se retrouver dans le laboratoire de recherche génétique de M.Clamp dans le même immeuble où se déroule la quasi totalité du film. Par une série d’inadvertances, Gizmo donne naissance à une nouvelle génération de mogwais qui se transformeront vite en Gremlins, et partent à l’assaut du gratte-ciel de haute technologie de M.Clamp. Les ressources surprenantes du laboratoire génétique sont mises à contribution pour donner des créatures encore plus délirantes.

Gremlins 2 choisit même la voie de l’auto parodie à plusieurs reprises: quand Kate commence à raconter un souvenir d’enfance traumatisant et se fait interrompre par Billy, ou encore quand un présentateur d’émission sur le cinéma mentionne le film Gremlins en disant que c’est une horreur, une nullité! Le film baigne dans l’ambiance des années 90 avec la modernité des équipements de l’immeuble très high-tech, le culte du travail avec le personnage de Marla Bloodstone, la chef de Billy. Le film est aussi très drôle et va à un rythme effréné. Malgré cela, le film fut un échec au box office. À noter au générique la présence de l’excellent et regretté Christopher Lee dans le rôle du savant fou Docteur Catheter

Les deux films de la série Gremlins sont pour moi de très bons films qui figurent toujours dans mes meilleurs souvenirs jeunesse. Et comment ne pas craquer devant l’adorable Gizmo?

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Cette chronique fait partie du Challenge hivernal: madeleine de Proust

 

 

27 commentaires

  1. J’ai adoré ces films à l’époque. J’ai même eu de belles frayeurs, fait quelques cauchemar (vérifié que je n’égarais pas d’eau après minuit…). Je l’ai revu avec ma fille il y a peu et je l’ai trouvé toujours aussi sympa.
    Et tu te doutes que je partage tout à fait ton avis, sur le 1 et le 2.

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  2. Tu sais que le 1er m’avait traumatisé quand j’avais 8 ans ? 😂 J’avais trop peur de trouver un gremlins sous mon lit, le soir venu! Et je n’ai vu que le 2nd bien plus tard alors qu’il est plus drôle et fait moins peur ! Mes deux Madeleines de Proust en film sont Maman, j’ai raté l’avion et Retour du futur aussi.

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