Je pensais écrire à la fin du mois d’août cette seconde partie de ce TAG amené dans nos cavernes par l’ami canin, mais j’ai manqué de temps. Je viens d’être choisie par la charmante Aelinel pour cette seconde partie, alors je m’y colle. La première partie de ce TAG Les coulisses du critique s’intéressait aux généralités du blogging. Maintenant, nous allons un peu voir les côtés sombres du fait de tenir un blog, après tout il y a toujours un côté obscur chez les sites.

Chronophage, le Blogging?

Oui évidemment, tenir un blog demande du temps, pas mal de temps. Je ne saurais pas bien dire combien j’y consacre de temps par semaine, un peu tous les jours, certains jours plus que d’autres. Mais quand on aime, on ne compte pas! Et puis, il y a les à côtés du blogging aussi: aller voir les blogs des copains, poster des commentaires, se tenir au courant des sorties, les diverses recherches sur l’auteur, le livre, les challenges, les photos. Des fois, la nuit ça te réveille avec des sueurs froides en se disant: est ce que j’ai écrit ça? est ce que j’ai mis la bonne photo? Et les cauchemars liés à tout ça, je vous dis pas! Mais heureusement, j’ai un peu d’aide:

Le rythme de publication

La régularité c’est la clé! Et oui, il faut arriver à contenter les hordes de fans qui attendent désespéramment la parution de nouveaux articles. Plus sérieusement, c’est important de publier régulièrement pour plusieurs raisons:  cela fait partie de la définition même du blog, et écrire un article quand le roman est frais dans la tête c’est mieux pour un article complet et clair. J’essaye de publier 2 articles par semaine, parfois plus, en fin de mois avec l’article bilan et photo. Rarement moins pour le moment tout du moins!

Les demandes d’auteur

J’ai eu quelques mails d’auteur dont le premier roman allaient paraitre et qui me demandaient une chronique. J’ai souvent dû refuser par manque de temps surtout, parfois parce que ça ne m’intéressait absolument pas. La seule demande vraiment intéressante d’un auteur était celle de Jérôme Nédélec pour Les Frontières liquides, un roman avec des vikings, je ne pouvais pas passer à côté.

La gestion des commentaires 

Cela fait toujours plaisir d’avoir un commentaire, on a l’impression d’avoir intéressé des gens! Et puis, on communique, on répond aux commentaires, on les aime. Et puis, on va voir qui a posté le commentaire et on découvre un nouveau blog sur lequel on poste à son tour un commentaire. C’est un peu la ronde des commentaires. Mais les commentaires, c’est la vie (on me dit dans l’oreillette que je l’ai déjà faite celle-là mais tant pis, je l’aime bien). Et oui ça prend du temps tout ça mais j’aime ça!

Les statistiques 

WordPress ayant fait les choses bien, il y a un petit onglet statistiques qui donnent tout plein d’informations, vraiment tout plein: combien de visiteurs, de vues par jour, par article, d’où viennent les visiteurs. Parfois, on a la surprise de voir un visiteur de Suède, de Singapour ou du Japon. C’est gratifiant, il est vrai. Mais, cela reste des chiffres, des colonnes, des trucs pas sympas, pas beaux comme les mots.

L’attrait de la nouveauté

Je lis des nouveautés c’est sur, mais pas forcément pour être la première à parler de tel ou tel  livre, mais surtout parce que ce sont des titres qui me font envie. Bloguer prend du temps, on l’a dit mais il faut surtout se faire plaisir et lire ce qu’on a envie! Sinon, c’est pas drôle et on aura de moins en moins l’envie de continuer, on s’encroûte et c’est pas beau un troll tout encrouté, vous pouvez me croire. En gros j’alterne, je lis des nouveautés mais aussi des anciennetés qui m’étaient passé inaperçues, des romans plus anciens d’auteurs découverts récemment, ou dont j’ai découvert une chronique qui donnait particulièrement envie.

Tu voudrais-tu venir jouer dans ma cour ?

J’ai participé pendant quelques temps à l’aventure Futurs présents surtout pour le webzine et parce que je trouve l’idée de collaborer avec d’autres blogueurs intéressante et stimulante. Hélas, cela demandait trop de temps. Je trouve toujours l’idée intéressante mais il me faudrait un retourneur de temps ou des journées de 48 heures pour y arriver.

Stop ou encore!

Pour le moment, blogguer me plait toujours, me permet de parler de ce qui me passionne, de mieux connaitre certains auteurs, certains blogueurs. Donc oui encore! D’ailleurs ce mot fait partie de mes mots préférés de la langue française. C’est comme dans les jeux de stop ou encore, il faut trouver le bon moment où s’arrêter, sinon c’est tout pourri!

Je ne nomme personne, chacun s’y colle si il a envie. Plusieurs personnes l’ont déjà repris: le chien critique, Aelinel, mon lutin préféré, John évasion